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“Pour Israël, il n’est pas de chemin qui soit sans douleur. Mais la voie de la paix est préférable à celle de la guerre. Je vous dis cela en tant qu’ancien soldat, en tant que ministre de la Défense qui connaît la douleur des familles des soldats. Pour elles, pour nos enfants, et dans mon cas, pour mes petits-enfants, je veux que ce gouvernement exploite chaque ouverture, chaque occasion de promouvoir et de parvenir à une paix totale.”

Il y a 28 ans, le Premier Ministre israélien, Itzhak Rabin, était assassiné à Tel-Aviv par un terroriste juif lors d’une manifestation pour la paix. Les mots prononcés lors de son dernier discours, quelques minutes avant son assassinat, résonnent aujourd’hui plus que jamais. Si la campagne de haine ayant mené à cet événement tragique a continué à gangrener la société israélienne pendant des années, l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier a ravivé le sentiment d’unité du peuple israélien face au terrorisme et à la barbarie. Itzhak Rabin, soldat de guerre devenu soldat de paix par pragmatisme, a été l’artisan des Accords d’Oslo au côté de Yasser Arafat. Il était convaincu que seule la paix pourrait garantir la sécurité d’Israël et que celle ci devait passer par le respects des droits et des aspirations des palestiniens et la reconnaissance d’Israël par les pays arabes et musulmans. Pour la première fois dans l’histoire d’Israël, le budget de l’éducation dépassait celui de la défense. Son héritage doit aujourd’hui nous pousser à transcender la douleur pour renouer avec la paix. Parce que sans paix, il n’y a pas de futur. Parce que sans paix, c’est l’humanité toute entière qui sombre. La paix doit être notre unique ambition.

Photo: Itzhak Rabin et Ofer Bronchtein, sur le parvis de la mosquée Hassan II à Casablanca.