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Quand: Retour au calendrier » 26 avril 2012 @ 19:30 - 22:30
Où: 6 Rue Michel-Ange
75016 Paris
France

Igaal Niddam est né à Fez au Maroc en 1938, et a émigré en Israël à l’age de 10 ans où il a passé au kibboutz sa jeunesse et son adolescence. De 1960 à 1963, il travaille comme cameraman reporter à Tel-Aviv. Il entre à la Télévision Suisse Romande en 1964 comme cameraman et chef opérateur. Il collabore à une cinquantaine de téléfilms, feuilletons et séries diverses (Docteur Sylvestre…). En 1974, il écrit, coproduit et réalise son premier long-métrage « Le Troisième cri ». En 1976 il signe son second long-métrage « Nous sommes des Juifs arabes en Israël » qui obtient en 1977 le Grand Prix du Film d’Art et d’Essai et le Prix de la Presse au Festival Francophone (Cannes). Il lui faudra attendre quelques années avant de pouvoir réaliser son dernier long-métrage et rencontrer une audience internationale conséquente. Ce sera récemment avec « Dan et Aaron ». Deux frères se retrouvent en Israël après des années de séparation. Dan, qui vit depuis 25 ans dans un kibboutz laïc, se heurte aux convictions religieuses de son frère Aaron, venu aux Etats-Unis pour défendre le droit des étudiants de la Tora ». Un film formidablement accueilli par le public et la critique.

 

« Le troisième cri » 1974. Avec Myriam Mézieres, Jacques Denis, Christine Fersen. 95’. Couleur. VF.

 

Une partie du personnel d’entretien d’un immense abri anti-atomique près de Genève se trouve brusquement emprisonné à l’intérieur de l’abri. Des hommes et des femmes de condition différente et de caractères contradictoires qui s’interrogent sur leur situation. S’agit-il d’un exercice destiné à les mettre à l’épreuve ou d’un état qui doit durer à l’infini, d’une bombe atomique qui, ayant explosé, fait d’eux les derniers survivants d’un pays ? Difficile de ne pas voir dans ce huis-clos un écho de la crainte répandue alors d’une conflit atomique entre les Usa et l’Urss mais aussi, plus ironiquement, la transposition de la vie du réalisateur dans un kibboutz perçu comme un « enfer climatisé ». Le film doit beaucoup à la présence clownesque de Jacques Denis. Christine Fersen est remarquable dans le rôle d’Eva.

 

Le film a remporté le Grand Prix du Festival du Film Francophone en 1974 et le Prix Spécial des Rencontres Internationales Film et Jeunesse à Cannes en 1975. Il a également reçu le Prix du Meilleur Scénario du Festival International du Film de Fiction à Sitges (Espagne) en 1975.