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« Les colonies israéliennes sont une entrave à la paix« , a affirmé le Conseil de sécurité de l’ONU qui a adopté à l’unanimité de ses 15 membres, une déclaration du Président du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Dimanche 12 février, le cabinet de sécurité israélien avait en effet annoncé la légalisation de neuf colonies en Cisjordanie, suite à une série d’attaques à Jérusalem-Est dont une qui avait fait trois morts. « En réponse aux attentats terroristes meurtriers à Jérusalem, le cabinet politique et de sécurité a décidé à l’unanimité de légaliser neuf colonies en Judée-Samarie« , avait alors déclaré le bureau du Premier ministre Benyamin Netanyahu (1).

Monsieur Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France auprès des Nations unies avait également critiqué la décision israélienne. Dans un message adressé à la Présidente du Conseil de Sécurité, il avait déploré les annonces israéliennes comme étant « autant de pas vers une annexion de la Zone C« , et le processus de légalisation de 9 avant-postes comme « contrevenant au droit israélien ». Il a également rappelé que ces mesures sont contraires au droit international, un droit international notamment incarné par diverses résolutions du Conseil de sécurité, dont la résolution 2334 du 23 décembre 2016, exigeant « de nouveau d’Israël qu’il arrête immédiatement et complètement toutes ses activités de peuplement dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est »(2).

Si la déclaration a provoqué l’ire du gouvernement israélien, notamment en ce qu’elle nierait le droit des Juifs de vivre « dans leur patrie historique« , celle-ci est loin d’être une « retentissante condamnation que la grave situation mérite« , avait alors regretté Louis Charbonneau de Human Rights Watch.

« Ce cycle de violence s’explique avant tout par l’absence totale d’horizon politique. La France appelle donc l’ensemble des membres du Conseil, ainsi que les Etats de la région, à contribuer activement à la relance des efforts de paix et elle se tient prête pour sa part à y contribuer. »

(1) La Judée-Samarie étant la Cisjordanie

(2) (Les Etats-Unis s’étaient historiquement abstenus à l’occasion du vote, et n’avaient pas imposé leur véto)